30. November 2021
Réponse à la question parlementaire de nos député-e-s Marc Hansen et Josée Lorsché à Madame la Ministre de la Santé et à Monsieur le Ministre de la Sécurité sociale au sujet du traitement pharmacologique du trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H) chez les enfants et les adultes.
En collaboration, le Centre pour le développement des apprentissages Grande-Duchesse Maria Teresa (CDA) et le Service de consultation et d’aide pour troubles de l’attention, de la perception et du développement psychomoteur (SCAP) ont déclaré l’octobre 2021 comme mois de sensibilisation et de formation au sujet du trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H).
Alors que le TDA/H nécessite une prise en charge globale, un traitement pharmacologique peut s’avérer nécessaire, notamment en cas de symptômes particulièrement dommageables dans les domaines psychologique, scolaire, social et familial. Le principe actif le plus couramment administré est le méthylphénidate. Au cours des dernières décennies, une hausse constante du nombre de prescriptions a été constatée dans de nombreux pays.
En Belgique, une étude de la Mutualité chrétienne a indiqué qu’au moins la moitié des doses de méthylphénidate vendues étaient prescrites sans remboursement par l’Institut national d’assurance maladie invalidité (INAMI)[1]. Au Luxembourg, le remboursement est possible uniquement chez les enfants ou si le traitement a été initié avant l’âge adulte.
Alors que les symptômes ont tendance à évoluer ou à s’amoindrir avec l’âge, il existe néanmoins un certain nombre d’adultes souffrant d’une forme grave du TDA/H. À l’étranger, ces personnes sont souvent traitées de façon médicamenteuse, souvent avec des amphétamines. Or ces dernières sont exclues du remboursement par la CNS au Luxembourg, vu qu’elles ne figurent pas sur la liste positive des médicaments remboursables.
Dans ce contexte, nous nous permettons de poser les questions suivantes :
[1] https://www.mc.be/media/20170628etudemethyphenidate_tcm49-53109.pdf