24. August 2022
Question parlementaire de nos députées Djuna Bernard et Stéphanie Empain à Monsieur le Ministre de l’Immigration et de l’Asile au sujet des structures d’accueil pour personnes réfugiées.
Selon les récentes affirmations de Monsieur le Ministre lors d’une conférence de presse, les structures d’accueil pour demandeurs et bénéficiaires de protection internationale et temporaire sont actuellement occupées à 96%. Accentué par l’arrivée de personnes fuyant la guerre en Ukraine, le manque de logements pour ces populations est un problème chronique. Dans son programme gouvernemental 2018-2023, le gouvernement s’engage à augmenter les capacités ainsi que la qualité du réseau d’hébergement. Le programme prévoit par ailleurs la poursuite d’équiper toutes les structures d’accueil de cuisines.
Dans le contexte de la guerre en Ukraine, le gouvernement a pris plusieurs mesures afin d’accroître la capacité d’accueil. En date du 1er mars 2022, un appel a été lancé aux communes pour la mise à disposition d’immeubles et/ou de terrains pour la mise en place de structures d’hébergement durables. Le gouvernement a également effectué une analyse des hébergements disponibles à court terme, tels que des hôtels ou auberges de jeunesse. Depuis lors, bon nombre de nouvelles structures ont ouvert leurs portes ou sont en planification, dont notamment le « bâtiment T » et le centre Tony Rollman, structures avec une capacité maximale de 1.200 et de 500 lits respectivement.
Dans son rapport sur les conditions d’accueil des demandeurs et bénéficiaires de protection internationale au Luxembourg datant de 2018, la Commission consultative des Droits de l’Homme a émis plusieurs recommandations concernant l’hébergement des personnes réfugiées, notamment en ce qui concerne la garantie d’un niveau adéquat d’intimité et de vie familiale ou encore la garantie d’une nourriture suffisante, par exemple par le biais de la poursuite des efforts pour installer des cuisines collectives dans les centres d’hébergement.
Dans ce contexte, nous nous permettons de poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :