8. Januar 2025
Question parlementaire de notre députée Djuna Bernard à Madame la Ministre de la Santé et de la Sécurité sociale au sujet du risque de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN) chez les patient.e.s traité.e.s par les médicaments à base de sémaglutide.
Dans un contexte où les traitements pour le diabète de type 2 évoluent rapidement, l’utilisation croissante des agonistes des récepteurs GLP-1, notamment les médicaments à base de sémaglutide comme Ozempic, suscite un intérêt accru en matière de pharmacovigilance.
Récemment, des études menées au Danemark par l’Université du Danemark du Sud (SDU) ont mis en évidence une augmentation du risque de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN) chez les patient.e.s traité.e.s par Ozempic. Ce risque, qui serait doublé selon les données danoises, concerne une affection irréversible entraînant des pertes de vision.
La NOIAN est l’une des causes de cécité chez les sujets diabétiques, surtout chez les patient.e.s âgé.e.s, bien qu’aucun âge ne soit à l’abri.
Face à ces nouvelles préoccupations, la Danish Medicines Agency a saisi le Comité européen d’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance pour examiner les résultats des études.
Dans ce contexte, je voudrais dès lors demander les renseignements suivants de la part de Madame la Ministre :