L’impact de la crise sanitaire sur le taux d’obésité chez les enfants

Réponse QP

3. August 2022

Réponse à  la question parlementaire de nos député·es Marc Hansen et Josée Lorsché à Madame la Ministre de la Santé concernant l’impact de la crise sanitaire sur le taux d’obésité chez les enfants.

Dans les pays voisins du Luxembourg, des recherches ont montré que l’obésité infantile a augmenté depuis le début de la crise sanitaire. En Allemagne, scientifiques et médecins craignent une véritable pandémie imminente d’obésité. Selon un sondage représentatif de la « Deutschen Adipositas-Gesellschaft (DAG) » et du « Else Kröner-Fresenius-Zentrum (EKFZ) für Ernährungsmedizin », un enfant sur 6 y aurait pris du poids pendant la pandémie, et même un enfant sur trois dans la catégorie d’âge des 10 à 12 ans. Le manque d’activité physique et l’augmentation de la consommation d’aliments sucrés durant les épisodes de confinement, et surtout la consolidation de ces habitudes après la fin des confinements, sont considérées comme les principales raisons pour expliquer cette augmentation inédite. Les données recueillies en Allemagne montrent également que les enfants issus de familles socio-économiquement faibles sont deux fois plus concernés par cette évolution.

Il va sans dire que l’obésité est un facteur de risque majeur pour certaines maladies chroniques, comme le diabète, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires.  Outre les risques élevés pour la santé, les enfants en particulier subissent déjà aujourd’hui les effets de leur obésité, notamment les difficultés respiratoires, un risque accru de fractures et des problèmes psychologiques.

Dans cet ordre des idées, nous aimerions poser les questions suivantes à Madame la Ministre :

  • Quelle a été l’évolution du nombre de personnes obèses, et en particulier d’enfants obèses, au cours des cinq dernières années ?
  • Quelle est cette évolution depuis le début du premier épisode de confinement en mars 2020 ?
  • Quelles mesures sont préconisées afin de contrecarrer une éventuelle tendance à la hausse du taux d’obésité et afin de favoriser une alimentation saine et plus d’activité physique chez les enfants ?
  • Est-ce que Madame la Ministre soutient l’introduction d’une taxe sur les aliments sucrés dans ce contexte, idée déjà lancée par la Ministre de la Santé en 2017 ?

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