5. November 2024
Réponse à la question parlementaire de notre députée Joëlle Welfring concernant les leçons tirées de l’épidémie de fièvre catarrhale à Madame la Ministre de l’Agriculture.
Le 3 septembre 2023, un premier foyer de la fièvre catarrhale de sérotype 3 a été déclaré aux Pays-Bas près d’Amsterdam. Le virus s’est propagé rapidement à travers les Pays-Bas, entraînant la mort de 51 819 moutons et de 7 735 bovins en 2023.[1] Le 12 octobre 2023, un premier cas a été confirmé en Allemagne.
Au printemps 2024, le ministère néerlandais de l’Agriculture a annoncé avoir accordé une autorisation d’utilisation à un premier vaccin. Peu après, deux vaccins supplémentaires ont été approuvés. Les vaccins ont été utilisés aux Pays-Bas à partir du début de mai. Le 7 juin 2024, le Bundesministerium für Ernährung und Landwirtschaft allemand a communiqué son autorisation pour l’utilisation des trois vaccins[2].
Dans plusieurs interviews avec des agriculteurs luxembourgeois affectés par l’épidémie de fièvre catarrhale, les personnes concernées ont fait part de leur impression que les vaccins arrivaient trop tard au Luxembourg, et ne devenaient disponibles qu’en pleine flambée de l’épidémie.
En réponse à la question parlementaire n°1108 au sujet de la campagne vaccinale contre la fièvre catarrhale, Madame la Ministre de l’Agriculture a donné plusieurs raisons expliquant la mise à disposition tardive du vaccin : la procédure d’autorisation au niveau national, ainsi que des procédures administratives et financières qui étaient à respecter.
Dans ce contexte, je me permets de poser les questions suivantes :
[1] https://blauwtongvaccin.nl/
[2] Ständige Impfkommission Veterinärmedizin, Aktualisierte Stellungnahme zur Impfung empfänglicher Wiederkäuer gegen BTV-3