9. November 2021
Réponse à la question parlementaire de nos députées Djuna Bernard et Josée Lorsché à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse et à Madame la Ministre de la Santé concernant le trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H).
En collaboration, le Centre pour le développement des apprentissages Grande-Duchesse Maria Teresa (CDA) et le Service de consultation et d’aide pour troubles de l’attention, de la perception et du développement psychomoteur (SCAP) ont déclaré l’octobre 2021 comme mois de sensibilisation et de formation au sujet du trouble déficit de l’attention/hyperactivité (TDA/H).
Le TDA/H est un trouble neurodéveloppemental, parmi les symptômes duquel figurent l’inattention, l’impulsivité ou encore l’hyperactivité. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux – 5e édition définit le TDA/H comme « un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement,… et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires/professionnelles »[1]. Le TDA/H est le troisième trouble de santé mentale en importance dans le monde, après la dépression et l’anxiété; il touche une proportion estimative de 3,4 % des enfants et des adolescents.[2]
Pour le diagnostic ainsi que pour le traitement du TDA/H, il est primordial que les différents acteurs impliqués travaillent en étroite collaboration et ce à travers les domaines de l’éducation formelle, de l’éducation non formelle ainsi que des professionnels de la santé. Or, comme l’Ombudsman fir Kanner a Jugendlecher l’a noté dans son rapport annuel le plus récent, « la multiplicité des intervenants et des interventions peuvent faire obstacle à une approche holistique, qui doit rester l’objectif afin de garantir une prise en charge cohérente, bien axée sur les besoins de l’enfant et les ressources de la famille.[3]
Dans ce contexte, nous aimerions demander les renseignements suivants de la part de Monsieur et Madame les Ministres :
[1] American Psychiatric Association. Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5), 5e édition. Elsevier Masson SAS, Issy-les-Moulineaux: APA, 2015: 67–75.
[2] Polanczyk, GV, Salum GA, Sugaya, LS, Caye A, Rohde LA. Annual research review: A meta-analysis of the worldwide prevalence of mental disorders in children and adolescents. J Child Psychol Psychiatry 2015; 56 (3): 345–65.
[3] Rapport ORK-OKaJu 2020, p. 106. http://ork.lu/index.php/fr/les-rapports-de-l-ork/rapport-2020.