5. März 2021
Réponse à la question parlementaire de notre députée Djuna Bernard à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse concernant la sensibilisation et la formation des professionnels de l’Enfance et de la Jeunesse en matière de protection de la jeunesse.
En décembre 2020 et janvier 2021, le signalement aux autorités compétentes de mineurs qui sont en danger au sens de l’article 7 de la loi modifiée du 10 août 1992 relative à la protection de la jeunesse a fait l’objet de l’actualité médiatique et parlementaire.[1] De par leur contact régulier avec les jeunes, les professionnels de l’Enfance et de la Jeunesse sont souvent les premiers à constater une situation qui pourrait constituer un danger pour un mineur. Or, comme l’a souligné dans une interview le Premier avocat général en charge des dossiers du domaine visé, l’identification de cas de mineurs en danger et la décision quant aux démarches à suivre sont des enjeux hautement délicats, notamment dans le milieu scolaire où les rapports de confiance entre acteurs sont d’une importance primordiale.[2] Etant donné la responsabilité particulière des professionnels de l’Enfance et de la Jeunesse en matière de protection de la jeunesse et au vu de la complexité des situations et enjeux qu’ils sont susceptibles de rencontrer dans ce contexte, il est important de s’interroger sur les formations et sur le soutien qui leur sont offerts.
Dans ce contexte, je voudrais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre :
a) aux professionnels qui se voient confrontés à des cas potentiels d’enfants en danger ?
b) aux parents, tuteurs ou autres proches des enfants ?
[1] Questions parlementaires 3330 et 3394.
[2] « Luxemburger Wort” du 18 janvier 2021, page 2.