26. Januar 2024
Réponse à la question parlementaire de notre députée Joëlle Welfring à Monsieur le Ministre de la Famille, des Solidarités, du Vivre ensemble et de l’Accueil et à Madame la Ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur concernant la profession de l’assistant.e social.e.
Dans son communiqué de presse du 28 novembre 2023, l’Association Nationale des assistants d’hygiène sociale, des assistants sociaux et des infirmiers gradués du Luxembourg (ANASIG a.s.b.l) souligne différents défis et problèmes auxquels les assistant.e.s sociaux.les sont confronté.e.s actuellement, tel que le fardeau administratif, un manque de collaboration interdisciplinaire et une pénurie, qui s’est installée durant les dernières années au niveau des assistant.e.s sociaux.les. Le métier a même été classifié comme « très en pénurie » par l’Agence pour le développement de l’emploi (ADEM) en septembre 2023. Malheureusement, le Luxembourg ne possède pas de registre des professions de santé actualisé pour permettre une analyse adéquate de la situation actuelle du secteur.
Selon un article paru récemment dans la presse nationale, un défi supplémentaire du secteur concerne la formation des travailleurs sociaux. D’une part, les cours du cursus universitaire en « Sciences sociales et éducatives » actuellement proposés ne sont plus adaptés à la complexité des problèmes sociaux actuels et les exigences professionnelles croissantes, et d’autre part le nombre de places de formation est limité, ce qui entraîne un recours fréquent à des formations à l’étranger. Dans une lettre ouverte, les étudiant.e.s concernées mettent également en avant la difficulté de trouver des stages en raison de la récente loi imposant la rémunération des stagiaires, craignant ainsi de ne pas pouvoir compléter les heures de stage requises dans les délais prévus pour l’achèvement de leurs cursus.
Au vu de ces constats, j’aimerais poser les questions suivantes aux Ministres :